Le terrain, là où tout se passe.. ou devrait se passer... |
Changement de format pour le championnat Espoirs 2017/2018, ceux qui cherchent à entraîner le rugby français vers les abîmes ont gagné....
Retour en arrière. Jusqu'à la saison 2015/2016 le championnat espoirs était calqué sur celui des "grands" : une "première division" avec une poule à 14 clubs et une "deuxième division" avec une poule à 16 clubs. Bien entendu, cette histoire de "divisions" n'a aucun sens en espoirs, d'une part parce que la qualité des équipes de jeunes n'est évidemment pas proportionnelle a la qualité des équipes "une", et d'autre part parce que les générations se suivent et ne se valent pas.
Mais bon. Bon an mal an, on permettait quand même au jeunes de disputer un minimum de 26 journées de championnat, avec le jeu des inévitables blessures et autres mises au repos, il y avait du temps de jeu pour, à peu près, tout le monde.
Seulement voilà, ce format, s'il assure un temps de jeu minimum aux jeunes, a un coût pour les clubs : au moins 13 déplacements par an, et l'absence de critères géographiques dans la composition des poules fait que certains déplacements sont longs. Evidemment, les clubs et la ligue ont fait pression, c'est leur rôle (apparemment), pour ne pas dépenser tant d'argent pour nos jeunes puisqu'ils en ont besoin pour payer quelques gros salaires de stars du sud et "importer" quelques jeunes îliens ou sud-américains qu'ils jugent prometteurs. Je l'ai dit, c'est leur rôle, ils défendent leurs intérêts, ou prétendus tels, et pourquoi pas. Mais que la fédération cède au lobbying ?!? non, ça c'est inacceptable !
J'ai bien peur que les mêmes "spécialistes" qui nous expliquent que le gap est énoooorme entre le niveau espoir et le niveau pro ont peur en voyant que les faits contredisent leurs déclarations péremptoires. Je l'explique dans cet article. Ils ont donc décidé d'agir : creuser le fossé pour être sûrs d'avoir raison !
Faire des économies sur le dos des jeuens, ça a toujours été le cas, me direz vous. Oui, c'est vrai, mais avant on leur faisait faire 1200 kilomètres en bus aller-retour pour jouer un match. Avant ils n'avaient pas le minimum de respect et leur payer une nuit d'hôtel et un plat de pâtes... Alors que maintenant on va résoudre le problème : ils ne joueront quasiment plus, comme ça pas de bus, pas d'hôtel, pas de pâtes.
Alors que quoi ? C'est pas compliqué de faire exactement l'inverse : obliger les clubs qui sont dans la poule de montée en PROD2 d'avoir une équipe espoirs. Ça nous fait 40 équipes espoirs, obliger tous ces clubs à avoir au moins 35 joueurs sous contrat espoir dûment inscrits dans les centres de formation. Et ensuite, deux poules de 20, 38 matchs par an, là ça ressemble à quelque chose ! Et les déplacements de plus de 400 kilomètres aller-retour, obligation de découcher, puisqu'ils ne sont pas capables de le faire sans qu'on les oblige !
C'est à l'action qu'on juge les hommes, pas aux beaux discours. Donc messieurs de la fédération, assez de grands discours, agissez ! On en est à la mise à mort de la formation française.
Quand la fédération Française de Rugby cède au lobbying des clubs et de la ligue
Et oui les amis, la fédération française a cédé, certes c'était l'ancienne équipe, mais pour l'instant on ne voit pas de décision inverse de la nouvelle direction. Et tout cela dans un unique but : limiter l'investissement financier des clubs pro dans la formation ! C'est à peine imaginable, c'est pourtant la triste vérité.
Après une année de transition, on va donc se retrouver en 2017/2018 avec trois poules de 10 équipes, 18 journées de championnat par an ! pour des jeunes de 18 à 22 ans ?!? C'est une plaisanterie ? avec le jeu des turn-over, un jeune de 18 à 22 ans jouera une quinzaine de matchs par an ! On croit rêver ! On espère que c'est comme ça qu'ils vont percer en pro ?!? Qu'ils vont progresser ?!? En ne jouant pas ?!?
Ah bien sûr, ça va sans dire, les clubs pro vont faire quelques économies, plus que 9 déplacements par an. Bravo et merci. Pas la peine d'aller chercher bien loin pour savoir où cet argent sera investi... Suivez mon regard.Après une année de transition, on va donc se retrouver en 2017/2018 avec trois poules de 10 équipes, 18 journées de championnat par an ! pour des jeunes de 18 à 22 ans ?!? C'est une plaisanterie ? avec le jeu des turn-over, un jeune de 18 à 22 ans jouera une quinzaine de matchs par an ! On croit rêver ! On espère que c'est comme ça qu'ils vont percer en pro ?!? Qu'ils vont progresser ?!? En ne jouant pas ?!?
J'ai bien peur que les mêmes "spécialistes" qui nous expliquent que le gap est énoooorme entre le niveau espoir et le niveau pro ont peur en voyant que les faits contredisent leurs déclarations péremptoires. Je l'explique dans cet article. Ils ont donc décidé d'agir : creuser le fossé pour être sûrs d'avoir raison !
Sacrifier les jeunes rugbymen français pour pouvoir toujours plus recruter
Oui, c'est bien ça la finalité de ces décisions : sacrifier des générations entières de jeunes rugbymen français, appauvrir la ressource locale, pour pouvoir tranquillement recruter dans le sud. "C'est pas qu'on ne veut pas de jeune français, c'est qu'il n'y en a pas" ! Ben voyons ! Un scandale absolu !
Faire des économies sur le dos des jeuens, ça a toujours été le cas, me direz vous. Oui, c'est vrai, mais avant on leur faisait faire 1200 kilomètres en bus aller-retour pour jouer un match. Avant ils n'avaient pas le minimum de respect et leur payer une nuit d'hôtel et un plat de pâtes... Alors que maintenant on va résoudre le problème : ils ne joueront quasiment plus, comme ça pas de bus, pas d'hôtel, pas de pâtes.
Alors que quoi ? C'est pas compliqué de faire exactement l'inverse : obliger les clubs qui sont dans la poule de montée en PROD2 d'avoir une équipe espoirs. Ça nous fait 40 équipes espoirs, obliger tous ces clubs à avoir au moins 35 joueurs sous contrat espoir dûment inscrits dans les centres de formation. Et ensuite, deux poules de 20, 38 matchs par an, là ça ressemble à quelque chose ! Et les déplacements de plus de 400 kilomètres aller-retour, obligation de découcher, puisqu'ils ne sont pas capables de le faire sans qu'on les oblige !
C'est à l'action qu'on juge les hommes, pas aux beaux discours. Donc messieurs de la fédération, assez de grands discours, agissez ! On en est à la mise à mort de la formation française.
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